Procédure de recrutement :
La procédure de recrutement s’effectue en deux temps :
- une procédure sur dossier – admissibilité. Les dossiers sont étudiés et retenus par le bureau du département (composé de son président assisté d’un professeur et d’un maître de conférence). Le dossier doit réunir notamment : une attestation du directeur de thèse selon laquelle le doctorant est en mesure de soutenir avant la fin de l’année universitaire suivante ; un résumé ou un plan de thèse. À ce stade, peu de dossiers sont écartés. La politique du bureau est de permettre au département d’entendre le plus possible de candidats.
- une audition d’environ cinq minutes – admission – devant le département. Sont invités à siéger tous les professeurs et maîtres de conférence membres du celui-ci.
Seuls prennent part au vote, les professeurs et maîtres de conférence ayant assisté à l’audition de tous les candidats. Les votes se font à scrutin secret à la majorité absolue des votants aux deux premiers tours et à la majorité relative au troisième tour (art. 9 des Statuts du département adopté par le conseil d’administration le 2 juillet 2008). Seuls les candidats ayant obtenue cette majorité sont retenus. Ensuite, entre eux un classement est établi en fonction du nombre de voix.
Logique du recrutement :
À l’instar des autres recrutements au sein de l’Université, le recrutement des ATER répond à une logique de concours. Aussi, les candidats ayant fait les meilleures prestations seront retenus.
Pour juger de celles-ci, les membres du département, constituant un jury souverain, s’attachent à deux points principaux :
- l’avancement de la thèse → la rédaction doit être sérieusement engagée ;
- le candidat doit démontrer qu’il est à même d’enseigner et qu’il est possible de lui confier un nombre important d’étudiants.
Quelques rumeurs à combattre :
En ce qui concerne le département de droit privé et science criminelle, il faut savoir que l’intégration dans une équipe de travaux dirigés n’est pas décisive, de la même manière qu’il n’est pas indispensable d’avoir déjà enseigné ou d’avoir été doctorant contractuel.
Par ailleurs, les chances d’obtenir un poste d’ATER sont réelles puisque chaque année le département ne fournit pas l’ensemble des postes par manque de candidats jugés suffisamment aptes à répondre à la double exigence susvisée. Aucune préférence n’est accordée aux candidats parisiens par rapport aux candidats venant de province.