Le département d’histoire du droit et de droit romain est distinct de l’école doctorale d’histoire du droit, de sociologie du droit et de philosophie du droit. Seuls les doctorants en histoire du droit et droit romain sont rattachés à ces deux institutions ; les autres doctorants dépendent du département de droit privé et sciences criminelles (doctorants en sociologie) ainsi que du département de droit public et science politique (doctorants en philosophie). Chaque année, trois postes d’ATER sont attribués par la Présidence au département (comprenant à la fois les nouveaux postes et les renouvellements).
La sélection au département d’histoire du droit se déroule en deux étapes.
Dans un premier temps, les membres du département étudient les dossiers de candidature et procèdent à une première sélection. Les critères d’exigence portent avant tout sur le degré d’avancement de la thèse ainsi que le sujet de thèse. D’une part, la thèse doit être suffisamment avancée, de telle sorte qu’elle puisse être soutenue dans l’année suivant l’attribution de la mission d’ATER. D’autre part, la préférence du département va pour les thèses qui traitent d’une problématique suffisamment générale. Au contraire, les thèses portant sur des enjeux locaux ou trop spécifiques suscitent moins d’intérêts.
Dans un second temps, les membres du département auditionnent les candidats retenus. L’entretien débute par une présentation de cinq minutes par le candidat durant laquelle il expose son sujet de thèse ainsi que ses travaux doctoraux, son parcours académique et les enseignements dispensés dans le passé. Le critère principal de sélection est celui de la cohérence du dossier. Le candidat doit pouvoir justifier son parcours. De plus, le département est sensible aux candidats ayant une solide expérience de l’enseignement. À l’issue des auditions, le département émet une proposition de candidats qui est ensuite soumise et validée par les conseils centraux de l’Université.
A l’instar du département de droit privé et de sciences criminelles, il n’y a pas de préférence géographique pour les candidats ; les dossiers des candidats de province reçoivent une attention égale à celle des Parisiens. Néanmoins, le département essaie de favoriser la parité entre les deux types de dossier. Enfin, il est à noter que les dossiers des candidats de Paris 2, notamment ceux ayant obtenu un contrat doctoral dans le passé, ne reçoivent pas de traitement de faveur.