L’association des doctorants et docteurs d’Assas (ADDA) a pour vocation la promotion du grade de docteur et la contribution à l’insertion professionnelle de ses membres. À cette fin plusieurs actions concrètes regroupées en 6 objectifs principaux sont envisagées.

I. Participer aux réflexions sur le statut du doctorant

L’ADDA se propose d’être un lieu de réflexions sur la place du doctorat et en particulier du doctorant au niveau de l’Université mais également au sein du PRES qui réunit les Universités Panthéon-Assas, Paris-Sorbonne, Pierre et Marie Curie, le Muséum d’Histoire naturelle, l’INSEAD et l’Université de technologie de Compiègne et enfin au niveau national. Une telle association a déjà vu le jour pour les docteurs de l’Université Pierre et Marie Curie sous l’impulsion du président de cette Université.

Pour ce faire, l’ADDA devra trouver sa place parmi les sphères associatives déjà existantes dans ce domaine, à savoir l’association Doc’Up constituée par les doctorants du PRES et l’Association française des Docteurs en Droit, reconnue d’utilité publique. Notre association ne fera pas double emploi avec celles-ci. En effet, la première est composée essentiellement, voire exclusivement, des doctorants de l’Université Pierre et Marie Curie et à ce jour, les doctorants de notre Université n’y sont donc pas représentés. Quant à la seconde, elle a pour objet avant tout de représenter les titulaires d’un doctorat.

Actuellement, de nombreuses réflexions ont lieu sur le déroulement du doctorat et sur la place de ce diplôme auxquelles le doctorant et docteurs ne sont jamais associés. On pourra, par exemple, citer la mise en œuvre de thèses dites courtes en un ou deux ans ou plus récemment encore le projet de suppression de la passerelle entre le doctorat et le C.R.F.P.A.

Plus généralement, force est de constater que le doctorant n’est pas suffisamment associé aux décisions qui le concernent. Si l’ADDA n’a pas pour prétention d’avoir un rôle de lobbying à jouer au niveau national, elle pense pouvoir s’inscrire utilement dans une démarche constructive au niveau de l’Université et du PRES. Elle pourra, le cas échéant, s’associer à la voix défendue par les élus des doctorants aux instances de l’Université, notamment aux conseils centraux et aux UFRs. Pour autant, l’ADDA, souhaitant demeurer a-partisane et fédérer tous les doctorants, n’a pas pour objet de porter et soutenir les candidatures éventuelles de ses membres à ces responsabilités.`

II. Contribuer à l’insertion professionnelle: la constitution d’un réseau

À l’instar des associations estudiantines de Master II, ou des associations d’anciens étudiants des grandes écoles, l’ADDA projette de développer un réseau qui permettrait aux doctorants ou jeunes docteurs de bénéficier de l’expérience de leurs prédécesseurs. Un annuaire de ses membres en ligne sera être constitué regroupant des informations sur leurs cursus, expériences, etc. En ce sens, l’ADDA se rapprochera d’Assas-Alumni, réseau des anciens de l’Université. Chaque membre pourra ainsi trouver un interlocuteur privilégié dans le secteur vers lequel il souhaite s’orienter et bénéficier de la sorte de conseils personnalisés.

III. Contribuer à l’insertion universitaire

L’ADDA se propose également de mettre les doctorants et les docteurs en relation les uns avec les autres afin qu’ils puissent échanger sur leur domaine de recherche. En effet, si la thèse reste une démarche personnelle, un travail mûr nécessite à la fois du temps mais également une confrontation de ses idées bien avant le jour de la soutenance.

Cette initiative pourra offrir des relecteurs aux doctorants en fin de thèse, voire in fine des coéquipiers pour la leçon de 24h du concours d’agrégation.

Dans cette perspective, l’ADDA se propose de faire suivre à ses membres les différents appels à contribution. Elle envisage également d’organiser de véritables journées d’études afin de permettre aux doctorants de valoriser leur travail de recherche.

IV. Soutenir le doctorant dans la thèse

Dans son travail le doctorant se retrouve bien souvent isolé. Si cette solitude est pour certains propice à l’épanouissement de sa pensée et de son raisonnement intellectuel, elle peut apparaître pesante pour d’autres. À ce titre, l’ADDA se propose d’organiser un certain nombre de rencontres entre doctorants et docteurs (réunions de thèse, conférences notamment bibliographique, etc.).

Par ailleurs, l’ADDA souhaite à plus ou moins long terme, mettre en oeuvre deux projets précis, à savoir :

– l’organisation d’une bourse au livre annuelle: Menée en concertation avec les bibliothèques et les écoles doctorales, cette opération pourrait permettre à ses membres de vendre leurs manuels inutilisés, aux bibliothèques de trouver une destination aux ouvrages qu’elles ne souhaitent plus conserver et aux écoles doctorales d’obtenir des livres relevant de leur domaine, tout en favorisant la circulation des ouvrages.

– un soutien financier: L’ADDA aimerait, autant que faire se peut, assister financièrement les doctorants sous forme d’aide à l’impression dans un premier temps et, à terme, à la publication des thèses.

V. Informer les doctorants

Chaque doctorant qui souhaite embrasser la carrière universitaire sait qu’il devra se soumettre régulièrement à l’évaluation d’une ou plusieurs commissions universitaires. Pour autant, rares sont les informations qui lui sont accessibles sur les attentes de celles-ci (modalités de la présentation, temps de passage, etc.). L’ADDA souhaite relayer ces aspirations légitimes et pouvoir compiler les différents canons attendus selon l’école doctorale ou la section appelée à délibérer.

En outre, il est remarquable que le doctorant se retrouve souvent bien dépourvu face aux démarches nouvelles qu’il a à effectuer. Potentiellement soumis à plusieurs statuts – étudiant et salarié – il ne sait quels sont ses droits sociaux et fiscaux. Aussi, l’ADDA se propose de rédiger des fiches thématiques répondant à l’ensemble de ces préoccupations.

VI. Informer les futurs doctorants

Enfin, il apparaît trop souvent que les étudiants sortant de Master II et aspirant au doctorat méconnaissent sensiblement la réalité des implications que le travail de recherche appelle. Aussi, en complément de l’action des écoles doctorales, l’ADDA souhaite être une source d’information sur le déroulement de la thèse, sur son financement et sur les activités, complémentaires ou parallèles, pouvant être menées durant le doctorat.